Aller au contenu

L’église Notre Dame de l’Assomption d’Olonne


L’Église Notre Dame de l’Assomption date probable­ment du XIe siècle, mais s’est modifiée au fil des âges.

Premier monument à être classé historique en 1908.

Appelée à l’origine Sainte Marie, elle est mentionnée en 1040 pour la première fois dans les textes.

En 1042, Guillaume le Chauve, premier prince de Talmont donna à l’abbé Vital l’église Sainte Marie d’Olonne, le bourg et son four banal pour construire un prieuré dépendant de l’abbaye Sainte Croix qu’il avait fondée près de sa forteresse.

A la même époque, l’Abbaye Royale de Vendôme établit un autre prieuré à Olonne pour surveiller les revenus des biens de la Comtesse Agnès, veuve de Guillaume le Grand et épouse de Geoffroy Martel, fondateurs tous les deux de l’abbaye de Vendôme.

Les deux prieurés vont se partager par moitié les revenus et le service de l’église jusqu’au XVIIe siècle.

Elle a subi les dommages de la guerre de Cent Ans et fut détériorée par les Anglais. A la fin de la guerre, l’ordre des Templiers intervient pour réparer tous les dégâts causés. A partir de cette époque, l’église Sainte Marie devient église « Notre Dame » comme furent nommées toutes les églises et les cathédrales où coopéraient les Templiers.

Pendant les guerres de religion, l’église fut incendiée à deux reprises. La révolution ne l’épargnera pas non plus et, si le gros œuvre ne semble pas avoir été atteint gravement, elle perdit sa décoration intérieure, ses portes, ses vitrages et presque la totalité de sa couverture.

ARCHITECTURE INTÉRIEURE

LA NEF

La nef romane est séparée des bas-côtés par deux rangées d ‘arcades en arc brisé du I2eme siècle.

Celle située contre le mur de façade, côté sud est spécialement soignée.

La nef n’a jamais été voûtée. La fausse voûte en bois ne date que de 1874.

LE MOBILIER

L’église ayant été, comme hélas tant d’autres, pillée et incendiée plusieurs fois au cours de son histoire, il ne reste rien d’antérieur au XIXe siècle.

Notre Dame d’Amiens

Plan

LE CHŒUR

Construit vers 1540, l’ensemble du chœur est fort élégant et révèle certains éléments décoratifs intéres­sants. La verrière du chevet représente le Christ couronnant sa mère la Vierge Marie. Les symboles qui forment l’ensemble, sont tirés des litanies de la Vierge. Elle a été réalisée en 1884 par Lobin, verrier à Tours.

image5LE MAÎTRE AUTEL

En marbre blanc et bronze doré. Il a été exécuté en 1896 par J. Vallet, sculpteur à Nantes.

SAINT ANTOINE DE PADOUE (1195-1231)

Patron des marins, ce jeune religieux portugais surnommé « le Thauma­turge » fut envoyé par Saint François d’Assise pour prêcher en Italie et en France. On lui attribue d’avoir tenue l’Enfant Jésus dans ses bras.

ARCHITECTURE EXTÉRIEURE

LA FAÇADE OUEST

Sur le pignon roman à contreforts plats , s’ouvre le portail principal. C’est un beau travail de style classique, mais qui ne semble pas antérieur à la fin du XVIIe siècle. La porte en anse de panier, agrémentée à sa clef de deux têtes d’angelots et encadrée de quatre colonnes monolithes à chapiteaux ioniques.

LA TOURELLE SUD

Construite au XVIe siècle en même temps que le chœur. L’intérieur est entièrement occupé par un escalier à hélice de 71 marches. Cette tourelle permettait d’avoir en permanence un homme de garde pour surveiller la mer et l’approche des Anglais ou des Hollandais toujours tentés de s’emparer du port des Sables.

LA PORTE RENAISSANCE

Appelée aussi porte du chœur en anse de panier, agrémentée de multiples moulures prismatiques, surmontée d’un arc en accolade orné de choux frisés et encadré dans un galbe triangulaire, des rampants duquel s’échappent des feuillages formant crosse. Le sommet du gâble porte un fleuron d’une rare élégance.

LE CLOCHER

image3Construit au milieu du XVIIe siècle, le clocher actuel, dont la flèche d’ardoise octogonale culmine à 45m d’altitude, a remplacé le feu-vigie de l’ancienne tour centrale médiévale et fut dessiné comme amer sur toutes les cartes maritimes.

Renseignements :

PATRIMOINE RELIGIEUX
51 rue du Palais
85100 Les Sables d’Olonne
Tél: 07.85.02.59.49

Ami(e) qui as lu ce document, consacre un instant de méditation à cette phrase de Saint Jean :

« Dieu est Amour. Celui qui demeure dans l’amour,
demeure en Dieu et Dieu en lui ».