Il sera restauré au cours de l’année 2021.
Après de nombreuses démarches du Président de notre Association, des financements extérieurs associatifs et publics ont été trouvés. Ce tableau est la propriété de la paroisse.
Le devis signé de sa restauration s’élève à 8 688,60€ HT.
Ce montant sera assuré par une subvention de la ville (2688,60 €), une participation de l’association « Le Souvenir Français » ( 1100,00 €), une subvention du département (2606,58 €) et notre association apportera le complément (2293,42 €).
Une fois de plus, notre action a permis de trouver les 3/4 du financement auprès de collectivités publiques et d’associations privées. De nombreuses démarches ont été nécessaires, avec des modifications de la présentation du dossier de demande. Le travail opiniâtre de notre président a payé.
Description :
Le monument se développe sur toute l’arcade de la travée du bas-côté. Il est composé d’une toile peinte marouflée au fond de l’arcade et soulignée par un décor peint sur le front et l’intrados de l’arc. L’ensemble est exécuté à l’huile. Le peintre a placé sa composition sous une seconde arcature feinte polylobée. La liste des morts et la dédicace sont peintes au centre de la composition entre trois figures (Christ, ange, soldat).
Historique :
Le monument aux morts de la paroisse Saint-Michel des Sables d’Olonne fut réalisé très tôt, avant même la fin du conflit. Peint dès 1916 par H. Pilloud, il fut ensuite complété pour la liste des morts après la fin de la Première Guerre mondiale. La toile peinte marouflée au fond de l’arcade de la troisième travée du bas-côté sud de la nef présente en son centre un zouave, agenouillé en prière, devant un Christ en croix. Le lien entre la Passion du Christ et celle des soldats de la Grande Guerre est présente sur plusieurs monuments aux morts, en revanche la figure du zouave est unique. Cette composante de l’armée française est exceptionnellement évoquée sur les monuments aux morts. Les régiments de zouaves étaient composés de troupes d’élite recrutées non seulement en Afrique, mais aussi en France métropolitaine. Le régiment évoqué ici est le premier comme il est indiqué sur le faisceau de drapeaux du trophée d’armes. En novembre 1914, ce régiment se distingua dans la bataille de l’Yser. Des zouaves y furent faits prisonniers par les Allemands. Le 12 novembre se déroula l’épisode du zouave inconnu de Drie Gratchen. Un zouave prisonnier poussé en avant, par l’armée allemande, vers les positions françaises s’écria « Tirez-donc! Au nom de Dieu! ». Le sacrifice de ce zouave permit à son régiment de repousser l’assaillant. Il est vraisemblable que le monument de Saint-Michel rende hommage à ce zouave inconnu du pont de Drie Gratchen. Cette toile marouflée nécessite une restauration.
Le service Patrimoine de la région Pays de Loire a fait un reportage intéressant sur ce tableau
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